Le 8 juin 2010
Un bateau est pris dans une violente tempête et coule. Seul rescapé, un marin marseillais, accroché à une planche, échoue sur une île déserte.
Heureusement il y a sur l’île de l’eau douce, des fruits à profusion, et la mer est remplie de poissons, ce qui lui permet de survivre plutôt confortablement.
Le temps passe et au bout de plusieurs longs mois, un point grossit à l’horizon, un radeau apparaît, il s’échoue sur la plage et une superbe naufragée débarque en s’écriant :
Oh Bonne Mère ! Quelle île !
Et le Marseillais s’exclame :
Té ! Je rêve ! Une femme et en plus une Marseillaise !
Mademoiselle j’aimerais vous offrir un verre pour votre arrivée, mais je n’ai que de l’eau.
C’est parfait, dit la fille, moi j’ai le pastis.
Elle sort de sa trousse de survie une bouteille de pastis.
Le Marseillais est ébahi. Il lui dit :
Pardonnez-moi, je n’ai que des fruits pour l’accompagner.
J’ai ce qu’il faut ! s’exclame la fille en sortant des olives.
Le Marseillais est aux anges. Quand ils ont terminé leur apéritif, la fille lui demande d’un air gourmand :
Ça fait longtemps que vous n’avez pas vu une femme ?
Pardi ! Pour maintenant, ça fait six mois.
Alors elle se rapproche de lui et lui dit d’une voix douce :
Ça vous plairait de tirer ?
Et le Marseillais extasié s’écrie :
Oh putaing ! Ne me dites pas que vous avez aussi amené les boules de pétanque !