Le 9 avril 2010
Saddam Hussein prenait tranquillement l’apéritif sous sa véranda lorsque le téléphone se mit à sonner.
Bonjour Monsieur Hussein. Ici Yann, du FLB-ARB. Nous vous annonçons que nous allons vous déclarer la guerre.
Soyez raisonnable, Yann, répondit Saddam Hussein en riant. Vous les Bretons, vous n’avez aucune chance. J’ai un millier d’avions de chasse, des dizaines de bombardiers. Je peux brûler la Bretagne au napalm si je veux et quand je veux...
OK, attendez deux secondes, j’en parle à mes camarades lui répond Yann.
Une minute après, il revient :
Vous êtes toujours là, Monsieur Hussein ? Bon, nous maintenons notre déclaration de guerre. Pour brûler la Bretagne, avec le temps qu’il fait en ce moment, vous n’y arriverez pas.
Mais j’ai des tanks et des automitrailleuses, par centaines. Et vous ?
OK, attendez deux secondes, j’en parle à mes camarades lui répond Yann.
Une minute après, il revient :
En ce qui concerne les véhicules, j’ai une 205, et mes amis ont aussi des voitures et même des motos. Finalement, vos tanks ne nous font pas peur. On maintient notre déclaration de guerre.
Mais enfin, réfléchissez ! Vous êtes combien de combattants ?
Une bonne dizaine, rien qu’en comptant ceux de Dirinon, de Pencran et de Loperhet. Et en appelant ceux de Landerneau et ceux de Plougastel, on peut se retrouver à cinquante vite fait.
Moi, répond Saddam Hussein, j’ai plus de cinquante mille soldats bien entraînés, armés jusqu’aux dents.
OK, attendez deux secondes, Monsieur Hussein, j’en parle à mes camarades lui répond Yann.
Une minute après, il revient :
Vous êtes toujours là, Monsieur Hussein ? Bon, nous avons discuté, et nous avons pris une décision. Finalement, nous ne vous déclarons pas la guerre.
Très bien... Et qu’est ce qui vous a fait changer d’avis ? demande alors Saddam Hussein.
Eh bien, ce sont vos cinquante mille soldats... Nous nous sommes rendu compte que nous n’avons pas les moyens d’entretenir autant de prisonniers.